Sti DVD racoglianu arregistramenti filmati di testimonii corsi, iniziati da più di 30 anni fà. Sò trattati temi di tutte e mamme (sosule, stalvatoghji, rilighjone, usi, pratiche, ortu, piante, parolle corse, pruverbii... Ecc...), in lingua corsa per u più, sottuttittulata in francese. È i racogli sò stati fatti da Capicorsu à Bunifaziu. Spechjanu a cultura pupulare corsa, in perdizione oghje. Ghjuvatevi di u mutore di ricerca chì parechje parolle sò indiciate (nomi di paese, di piante, d’ogetti... Ecc). Ghjè un strumentu magnificu per ritruvà a cultura corsa è a lingua, sia per un riacquistu persunale, sia per ramentassi certi tempi andati. |
Constituée en 1997, Omi è Lochi est une association (loi 1901) dont l’objet est la réalisation, l’édition et la diffusion de films, livres et autres productions ayant trait à la langue et la culture corses. Omi è Lochi essaie de contribuer à la sauvegarde et à la transmission de la culture populaire traditionnelle. La série DVD Parolle d'eri rassemble des films réalisés à partir de 1989 dans le cadre d’une coproduction entre le Parc Naturel Régional de Corse, France 3 Corse et Omi è Lochi. Vous trouverez le sommaire des DVD, une entrée thématique et par village. |
MISTIERI È SAPÈ FÀ (AMBIU) | ||||
---|---|---|---|---|
Neuf
20 Article Produits
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Durée du DVD | 26 minutes |
Nombre d'extraits vidéos | 20 |
Langue | Corse |
Sous-titrages | Français |
Réalisateur | Paul SIMONPOLI |
Co-production | Parc Naturel Régional de Corse – France 3 Corse – Omi è Lochi |
printemps – branu
On suit les journées ponctuées par la traite des chèvres, la fabrication du fromage…
On observe la confection puis la pose par Jean-Louis d’un caveçon de sevrage en bruyère, cet instrument qui empêche les cabris de téter.
Jean-Louis coupe les ongles de ses boucs, opération indispensable, s’en va dans les prés pour nourrir les bêtes et poules, fauche l’herbe devant la maison en expliquant l’intérêt écologique de ce travail…
Pour décrire la condition du berger, on suit Jean-Louis à chaque saison. Il nous fait partager sa vie quotidienne et son travail.
Traite des chèvres, soins des bêtes, fromage, cabris qui naissent puis qui meurent sacrifiés à Noël. Jean-Louis s’occupe aussi de ses poules, de son jardin et de ses arbres fruitiers.
Nous nous intéressons au rapport entre cet individu, une exception dans cette époque où la ruralité est en perdition, et le milieu ambiant totalement désinvesti de toute ambition de développement, plus personne ne songeant à s’installer au village pour y travailler.
Jean-Louis, c’est toute une vie consacrée voire sacrifiée à une sorte d’utopie. Il sait bien que personne ne prendra sa suite que son exemple n’a pas fait d’émules. Dans ce sens, il a échoué. Son militantisme écologiste lui non plus n’a pas produit les fruits escomptés.
Malgré les échecs, il continue. Pourquoi ? Parce qu’il ne peut faire autrement ? Qu’en est-il de la flamme qui l’animait lorsqu'il a initié ce projet ?
Discours désenchanté qui nous renvoie à l’époque des années 70 où tout semblait possible. L’après 68 avait été riche en rêves et en projets : projet politique, projet régionaliste, projet de retour au rural. Jean-Louis a associé, combiné et réalisé ces trois démarches : le politique, le régional, le rural.
Aujourd’hui l’heure du bilan a sonné. Nous le suivons dans ses réflexions au cours de ses journées de travail. L’homme lutte encore malgré les désillusions.